samedi 9 février 2008

Le Saviez-vous ? Amérique du Sud

En Amérique du sud nous avons constaté que les téléphones mobiles ont une touche supplémentaire par rapport à chez nous. En effet, cette fonction supplémentaire permet de les utiliser comme un talkie walkie ou une CB.

Le Chili est un des pays les touchés au monde par les tremblements de terre. On fait la différence entre«temblor», secousses légères et «terremoto», tremblement de magnitude et de durée supérieures. Dans le pays on enregistre en moyenne 500 temblores et 7 séismes par an, ainsi qu'un tremblement de terre destructeur tous les 30 ans. En 1960, le sud du Chili connut le plus fort tremblement jamais enregistré au monde : 9,3 sur l'échelle de Richter. La terre trembla 225 fois et 4 volcans entrèrent en éruption, bilan 22000 morts. Le dernier tremblement notable eut lieu à Santiago en 1985.

Aujourd'hui encore on ne connaît pas trop l'origine du nom «Terre de Feu» en Argentine. En 1520, lorsque Magellan arriva pour la 1ère fois à l'extrême sud de l'Amérique, il vit des feux de camps indiens et nomma ce lieu «Tierra del fuego» (terre de fumée). Ces feux étaient allumés par les Yamanas qui, vivant nus même l'hiver, en avaient besoin pour se réchauffer. Un peu plus tard, Charles Quint Roi d'Espagne (pour qui Magellan naviguait), la rebaptisa logiquement «Terre de Feu», car il n'y a pas de fumée sans feu. Une autre origine de cette appellation viendrait de la couleur rouge qui caractérise les montagnes de l'Ile.

Le Pérou est le 5ème pays du monde le plus riche en espèces animales et végétales.
Quelques records à son actif :
- record mondial du nombre de papillons (3000 espèces), du nombre d’oiseaux (1816 espèces), du nombre d’orchidées (4000), de mammifères (460), et de plantes utilisées par la population (4500).
C’est principalement dans les forêts tropicales amazoniennes que l’on trouve la plus grande biodiversité qui est due à la diversité des climats et des écosystèmes : mers froides, tropicales, désert, forêt d‘altitude, forêts de brume, tropicales ... Le Pérou possède 84 zones de vies sur les 117 de notre planète.


Quel est la différence entre le lama, l’alpaga et la vigogne ?

Le Lama
Animal vivant dans la Cordillère des Andes, il est avec le condor, l’emblème du Pérou. Son poil est frisottant, généralement de couleur crème et assez rugueux. Assez court sur pattes (1,10 à 1,25 m), sa tête ressemble à une peluche. Il n’est guère utilisé pour le transport car il est limité à 30 kg alors qu’un âne en porte 2 fois plus.

L’Alpaga
Il est un peu plus grand, de couleur sable ou noir, souvent avec des tâches. Avec son long cou, il donne toujours l’impression de nous toiser ou de nous regarder avec son air méprisant (attention, comme le lama, il crache aussi pour se défendre). Son poil est utilisé pour confectionner des pulls, écharpes. Sa chair est largement consommée dans les campagnes, mais aussi dans les restaurants.

La Vigogne
Elle est sauvage contrairement au lama et à l’alpaga, tous deux domestiqués. Il est donc plus difficile d’apercevoir cette cousine de la biche, élégante et bondissante, à la robe d'une extrême douceur. Une écharpe en vigogne au Pérou se vend au prix de 200 euros !


Au Pérou, comme en Bolivie, la feuille de coca a des vertus de guérison pour le mal de l’altitude (maux de tête, nausée, vomissements), et elle peut aussi servir de coupe faim. C’est cette même feuille qui est utilisée pour la fabrication de la cocaïne. La recette est la suivante :
500 kg de feuilles de coca + quelques hectolitres de kérosène + quelques hectolitres d’acides chlorhydrique + d’autres produits chimiques, le tout dans des bains successifs et des raffinements divers = un kilo de cocaïne
A savoir que le Pérou produit 60 % de la production mondiale de feuilles de coca et la Bolivie 30 %.

La différence entre Quechua et Inca
Le Quechua est la langue des Incas, et l’Inca est le roi des Quechuas.

L’Argentine a un rapport complexe avec l’argent et ses dirigeants croient souvent régler les problèmes économiques du pays en changeant la devise nationale ou son cours. Le peso a été remplacé par «l’austral» dans les années 80’ puis par le «nouveau peso» en 1992, aligné sur le dollar américain. Et début 2002, le Peso a été dévalué de 40% pour finalement perdre 70% de sa valeur fin 2002. A chaque changement, les petites gens laissent des plumes, alors que les quelques spéculateurs avisés s’enrichissent encore un peu plus... De ce fait, plus personne n’a confiance, ni au peso, ni dans les banques, ni dans le gouvernement. Cela étant, la dernière dévaluation a rendu les prix très attractifs pour nous touristes étrangers (1 euro = 4,60 pesos)

En voici quelques exemples :
nous mangeons à 3 pour 8 euros (au total), boissons incluses, dans un resto d’un standing “normal”, et pour environ 4 euros pour un snack.
une douzaine d’oeufs : 0,50 euros (même taille)
une chambre double située dans le centre ville : 10 à 15 euros (type auberge de jeunesse avec petit déj inclus)
une bière : 0,70 euros
une course taxi dans le centre ville : 1 à 4 euros
A savoir que le prix indiqué sur la chambre ne concerne pas Buenos Aires où il convient de rajouter environ 30 %.

En Argentine tous les prétextes sont bons pour inventer des fêtes (qui ne donnent pas pour autant des jours fériés) et les Argentins y tiennent beaucoup. Comme chez nous il y a la fête des Pères (3ème dimanche de juin), la fête des Mères (3ème dimanche d’octobre) et des Grands Mères. Il faut rajouter celle des Enfants (1er dimanche d’août), et des Amis (le 20 juillet) à laquelle les Argentins accordent une grande importance. Le 1er avril n’existe pas, en revanche on fait des blagues le 28 décembre, Jour des Innocents. Le 21 septembre on fête le printemps et les étudiants et surtout ... on offre des fleurs aux femmes.
Les anniversaires donnent également lieu à de grandes réceptions spécialement pour les 15 ans des jeunes filles, pour fêter le passage à l’adolescence (comme au Mexique).

Avant la conquête, l’Argentine était peuplée par un grand nombre d’ethnies indiennes. Aujourd’hui, c’est le pays d’Amérique du sud qui compte le moins d’indiens (environ 3%).

Le Carioca (qui signifie « maison de l’homme blanc » en indien) est l’habitant de la ville de Rio de Janeiro, à ne pas confondre avec le Fluminense qui est l’habitant de l’État de Rio.Le Brésil est une société multiraciale. Dès le début de la colonisation, les Portugais ne réprimèrent pas les relations interraciales. De plus, le manque de femmes favorisa les unions entre ethnies. De ce fait, on retrouve toute la gamme de métissage : le caboclo (métis de blanc et d’indien), le mulato (métis de noir et de blanc), le cafuzo (métis de noir et d’indien). Plus de 40 adjectifs en brésilien désignent les différentes nuances de couleur de peau. Malgré ce beau mélange, les blancs gardent la main au niveau politique et économique.

Au Brésil, comme au Mexique d’ailleurs, que vous soyez dans un hôtel miteux ou chic, le papier toilette se jette dans une poubelle. En effet, l’état des canalisations ne permet pas une bonne évacuation des eaux usées.

En règle générale, il est assez mal vu de marchander sur les marchés ou dans une boutique d’artisanat. On marchande essentiellement le prix des chambres dans les hôtels (par rapport à la saison, au règlement en espèces et à la durée du séjour) et parfois pour les locations de voitures.

Le 2 novembre est le jour des morts (dia de los muertos). Dans chaque foyer est installé un autel qui est décoré avec des objets ayant appartenus au défunt. On y dépose aussi des offrandes : les fameuses têtes de mort en sucre, le traditionnel pain de Los muertos, des fruits ou des plats appréciés par le défunt. Le 1er est le jour des enfants morts et le 2 est dédié aux adultes défunts. C'est une fête très joyeuse, les familles mexicaines s'en vont pique-niquer au cimetière... chantent et boivent...

Les gringos sont en fait les américains, mais à ce jour, ce mot signifie plus généralement étranger. Son origine vient de la guerre de 1846 opposant les USA et le Mexique, car les américains au combat chantaient « Green grows the grass... », que les mexicains comprenaient « Gringos the grass... ».

Au Mexique, on ne s'embête pas à passer le permis... on l'achète !

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