Carnet de route : notre randonnée «Mille étoiles»...

Départ vers 15h30 pour notre rando à cheval dans le désert d’Atacama à la découverte de nombreux paysages différents : terre, sable, cailloux, oasis...
Pour Hervé c’est le “dépucelage” en équitation, il ressemble à un chercheur d’or sur sa mule ! Le cheval d’Olive est une vrai teigne qui n’en fait qu’à sa tête et qui déteste être derrière, du coup dès qu’elle (c’est une jument) peut partir au trot, elle le fait ! Le cheval de Sylvia suit le même rythme, et ce malgré les conseils d’Emma, cavalière “confirmée”, qui a un cheval pas mal non plus, un “petit con”, mais qu’elle réussi à maîtriser.

3h de cheval, c’est sympa, mais un peu fatiguant, Kenzo suit sans problème. Nous arrivons au campement, pas très loin d’une oasis; devant nous se dressent de très belles dunes. Les quelques gouttes de pluie qui tombent nous empêcherons de camper dehors (c’est pourtant ce que tout campeur fait habituellement !), nous installerons nos igloos à l’intérieur d’une maison inachevée (seulement les murs et le toit).
C’est la fête, le feu est allumé (un peu de chaleur dans ce monde désert), l’apéro nous est offert : 2 bouteilles de blanc pour 5 adultes, c’est pas mal, mais ce n’est pas tout ! Accompagnant un très bon repas (soupe savoureuse, poulet grillé au barbuc’, salade de fruit, etc...)... 3 bouteilles de vin rouge chilien... que nous ne mettrons pas de temps à vider ! Quels pochetrons ces français ! Prévoyants ces chiliens !


Nous passons une excellente soirée près du feu avec nos amis tourangeaux, à nous raconter des histoires de routards (comme c’est bizarre !).
Régulièrement le guide nous demande de nous taire pour écouter... «Chut ! Chut ! Un tremblement de terre...». Au départ, nous nous décomposons... il nous explique que lorsqu’il pleut, c’est fréquent que s’ensuive un tremblement de terre et que les maisons en dobe s’effondrent, etc... Nous sommes au milieu de murs en dobe, mais il nous dit que CEUX LÀ ne tomberont pas ! Hum ! Puis l’alcool a fait son effet, nous éclatons de rire à chaque fois... Depuis c’est resté, prononcez «chut !» devant nous... et nous rajouterons : «Un tremblement de terre ?»...
Le lendemain matin, c’est reparti pour 3h de cheval. Le guide qui devait se lever pour le petit dèj. de 8h30 émergera 1h plus tard, il ne tient pas le coup, quelques verres de vin et au lit !
Valérie de Rancho Cactus viendra nous faire un petit coucou... il faut remonter en selle malgré les courbatures, eh oui c’est physique le cheval ! Qui a dit que l’équitation n’était pas un sport ? Hein, Emma ? Qui a osé te faire cet affront ?

Hervé, malgré la diarrhée dont il fut victime pendant la nuit (l’abus de l’alcool est dangereux pour la santé !) doit remonter en selle. Au passage, il est temps qu’il reparte car il a miné le désert d’Atacama toute la matinée ! Mais attention, avec propreté, puisque Monsieur creuse son trou et le rebouche après avoir déposé ses excréments ! La classe ! Dommage pour le malheureux qui marchera dedans !
Arrivés à San Pedro, Kenzo dort déjà, le guide l’a pris avec lui pour le tenir. Nous sommes éreintés, certains marchent en canard...
Notre résa à l’hostelling international nous renvoie dans un autre hôtel, tenu par Noellia et Esteban, un peu retiré mais vraiment sympa, calme et avec cuisine à dispo des touristes.
Nous nous y poserons avec Sylvia et RV jusqu’à notre départ.