Nous décidons de visiter une mine. Le tour commence par la visite du marché minier, où nous achetons des feuilles de coca, de l’alcool (à humer), du tabac et de la dynamite à offrir aux miniers. Ce marché est le seul au monde autorisant la vente de dynamite sans aucun contrôle.
Nous nous sommes enfoncés un peu plus jusqu’à un musée (oui oui, à l’intérieur de la mine) destiné aux touristes. Car lorsque le cours de l’argent connut une mauvaise période, les miniers survécurent grâce au tourisme.
Jusque dans les années 1980 (désolés, nous avons oublié les dates précises !), les mines de Potosi appartenaient au gouvernement, les miniers en étaient salariés. Mais lorsque le cours de l’argent s’effondra, le gouvernement bolivien abandonna ses mines et licencia tout son personnel. Ainsi, plus de la moitié de la population de Potosi se retrouva sans emploi... et donc sans revenus ! Le gouvernement proposa donc aux miniers de racheter des parts, des parcelles de la mine et de l‘exploiter pour leurs propres comptes. Le problème pour ces miniers fut d’acheter des parcelles sans argent ! Le gouvernement leur proposa une aide financière... En contrepartie, les miniers lui reverse 10% de leur chiffre d’affaires.
Aujourd’hui, un minier “propriétaire” gagne jusqu’à l’équivalent de 1500 euros par semaine ! Alors que le chef d’état bolivien n’en gagne que 1000 par mois ! Le gouvernement envisage donc des réformes... (no comment !)
Pour visiter une mine à Potosi, il faut bien évidement s’équiper. L’équipement est fourni par le tour opérateur qui nous accompagne. Olivier a trouvé que la sortie n’était pas suffisamment chère, il trouva donc le moyen d’oublier son casque à l’entrée de la mine. M---- ! Le chauffeur se propose de remonter le chercher pour quelques 30 bolivianos... il revient SANS le casque... On nous assure à ce moment là que le casque était neuf... Hum ! Nous n’en sommes pas convaincus au vue des rayures dont il était couvert... c’est donc 45 bolivianos de plus qu’il nous faudra lâcher ! Merci Olivier !
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