dimanche 13 juillet 2008

Nos amis les Pandas - Pékin

Nous avions promis à Kenzo de l'emmener voir des pandas... lorsque nous avons appris la catastrophe naturelle ayant ravagé le Sichuan, il nous a paru compliqué de tenir notre promesse... mais notre bonne étoile (celle qui nous suit depuis le début de notre TDM) est apparue !!! Les pandas du Sichuan ont été ramenés au zoo de Pékin, en vue des JO... et donc nous y sommes allés !

Les quelques mille pandas géants qui vivent toujours en liberté se repartissent presque exclusivement au nord et au nord-ouest du Sichuan. Selon certains, le panda géant existerait depuis 600.000 ans, tandis que d'autres affirment qu'il vivait déjà à l'ère glaciaire (1 à 3 millions dàannées).

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L'empiètement de l'homme sur son habitat est le facteur le plus évident de leur disparition progressive. Le gouvernement a créé 11 réserves dans le sud-ouest du pays.
Les pandas sont aussi victimes de leur régime alimentaire, très exclusif. Ils consomment d'énormes quantités de nourritures (jusqu'à 20 kgs par jour), dont près de 95 % de bambous. Mais s'ils passent de 10 à 16 heures par jour à mâcher, ils ne consomment qu'une vingtaine d'espèces de bambous sur les 300 que comptent la Chine.
Leur taux de reproduction, très faible, représente également une difficulté. Les pandas vivent seuls la majeure partie de l'année. Pendant leur courte période de reproduction (à peine 3 mois au printemps), ils doivent trouver un partenaire, qui plus est, susceptible de leur plaire. La femelle ne porte généralement qu'un petit, pas plus gros qu'une pomme. Lorsqu'elle en a deux, elle en abandonne souvent un ou l'écrase en dormant, faute de pouvoir s'en occuper. Pendant les premiers mois elle transporte en permanence le nouveau-né sur l'une de ses pattes.
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La reproduction en captivité ne s'est jusqu'ici pas révélée très satisfaisante. Si le Centre de recherche et d'élevage de Chengdu (que nous n'avons pas pu voir en raison des tremblements de terre) a vu naître un certain nombre de pandas, il ne parvient toujours pas à accroître leur population jusqu'au niveau escompté.
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Le monde entier s'intéressant désormais à la survie du panda, la Chine interdit totalement la chasse, l'abattage des arbres ou la fabrication de charbon de bois dans leurs zones d'habitat. Les paysans de la région se voient offrir des primes équivalentes au double de leur salaire annuel s'ils sauvent un panda affamé, tandis que les braconniers risquent la condamnation à perpétuité ou l'exécution publique.
Nous ne nous étendrons pas sur le zoo de Pékin (qui n'abrite pas seulement des pandas), car nous nous sommes empressés de le quitter, à la vue des fauves enfermés dans 9 m2, des yeux pleins de déprime des rhinocéros gisant dans leurs excréments (et j'en passe)... Ce fut une courte visite, dont seule la vue des pandas nous a réjouie...

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