dimanche 27 juillet 2008

Un tour de passe passe à Tokyo !

Nous arrivâmes de bon matin (5h tout de même) dans la capitale japonaise...

Nous avions réservé un hôtel via internet... bon marché, bien situé (quartier de Ueno) et tout et tout. Ce n'est pas dans nos habitudes de prévoir, mais nous avions été avertis que sans réservation il serait difficile de nous loger à cette période de l'année. Arrivés devant l'adresse du dit-hôtel, nous découvrons le double affichage des prix... il s'agissait en fait d'un motel de charme, un hôtel pour couples en mal d'intimité sexuelle !!! Nous l'avions appris au moment de notre réservation, Reiko avait appelé pour préciser qu'un enfant partagerait notre couche... la propriétaire avait été plus que surprise de notre demande, et nous plus que surpris de sa réponse... après quelques instants d'hésitation du côté d'Emma, nous avions finalement accepté de tenter l'expérience. Sans regrets puisque le prix à la nuit dans l'hôtel Xebec est intéressant...


Nous y avons eu plus de confort que dans n'importe quel autre hôtel : le câble avec connexion internet, une grande télé (avec la chaîne porno qui va bien... ouf, notre boubou n'a pas zappé... il faut dire que nous étions très vigilants !) + lecteur DVD, douche + baignoire avec les bains mousse et compagnie, gel douche, shampoing, et produits de beauté pour madame ET monsieur à volonté, frigo, micro-ondes, bouilloire et café/thé à volonté, lavage de notre linge gratuitement et en un temps record... bref, nous avons pris notre pied, ah ah ah !

En plus, nous avons pu faire nombres de grasses-matinées, il y avait des volets... chose rare dans les hôtels classiques... sans parler des portes et cloisons insonorisées laissant la possibilité à notre fils de s'exprimer à loisir !



Nous apprendrons pas la suite que les couples se retrouvent facilement dans ce genre de motel, ce serait même devenu une mode dans la mesure où les japonais (ce qui est surtout vrai pour Tokyo) vivent les uns sur les autres, partagent en famille de petits appartements... et ceci est très banal... un peu moins pour Kenzo qui posera la question fatale : "C'est quoi ça ?" un préservatif dans la main... OUPS !

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