dimanche 2 décembre 2007

Buenos Aires

12 millions d’habitants, c’est à dire près du tiers de la population argentine sur 1% de son territoire ; concentre 75% de la richesse du pays.
La capitale argentine n’est pas des plus dépaysantes... on se croirait à Paris, à Madrid ou à Naples... mais pas en Amérique du sud ! Les portenos (habitants de Buenos Aires) ont d’ailleurs perdu de leur chaleur latino-américaine... l’accueil n’est en effet pas leur point fort ! Serait-ce parce que 90% d’entre eux sont d’origine européenne ? Je peux vous assurer que lorsqu'on vient du Brésil, ça fait drôle !

Buenos Aires la prospère est devenue une ville à 2 vitesses : certains quartiers sont riches mais en leur coeur évolue la plus grande des misères... Des enfants d’une petite dizaine d’années à peine sont assis dans les bennes à ordures pour récupérer ce qui peut être recyclé.


La Boca
Quartier situé au sud de la ville, dans lequel s’est formé le prolétariat de Buenos Aires au début du 20ème siècle. La Boca vibre aux sons du Tango (il vît sa naissance) mais aussi aux cris des fanatiques supportant leur équipe Boca Junior (entendons nous, il s’agit de foot, bien sur !).
Nous avons eu l’occasion de nous rendre aux pieds de ce stade mythique, appelé la bombonera (en raison de sa forme évoquant une boîte de bonbons). Partout dans les rues jouxtant le stade on peut voir des magasins aux couleurs de l’équipe... Et nous pouvons vous assurez que Maradona y est un DIEU !

Caminito
L’une des rues les plus célèbres de Buenos Aires, elle appartient au quartier de La Boca.
Dans les années 30, un peintre (né dans le quartier) décide d’y construire une école.
Pour égayer l’école, il demande à chacun de venir peindre ses murs. Les habitants se prêtent au jeu et arrivent avec leurs fonds de pots de peinture. Bien évidemment personne n’a la même couleur ! Qu’à cela ne tienne, chaque mur de l’école sera peint d’une couleur différente ! Les habitants du quartier trouvèrent l’idée sympa et se mirent à peindre les murs de leurs maisons faites de bois et de tôles ondulées (car il faut savoir que ce quartier pauvre se situe en bord de mer et subissait fréquemment des inondations, les habitants se sont donc rapidement «habitués» à vivre dans des habitats de fortune).
Plus tard, dans les années 70, les artistes peintres (toujours aussi présents) reçurent l’autorisation de la municipalité d’exposer leurs oeuvres dans la rue, ainsi Caminito devint une sorte de mini Montmartre.

Aucun commentaire: