Le tango apparaît à la fin du XIXème siècle, dans les années 1980, lorsque de nombreux immigrants européens arrivent dans la capitale argentine en quête de réussite sociale. Ce sont souvent des hommes qui ont tout laissé et se sont installés dans les quartiers pauvres, à la périphérie de la ville. C'est dans cette atmosphère d'hommes seuls, de difficulté à communiquer, de mal de vivre et de mal du pays que naît le tango. A son origine, le tango se dansait donc entre hommes et dans des bordels le plus souvent. C'est le rêve de trouver et de posséder sa belle... c'est donc la danse de la force virile, du désir sexuel, de la nostalgie. Les femmes ne viendront que bien plus tard troubler cette virilité ambiguë.
Les classes aisées de Buenos Aires rejettent alors complètement le tango jusqu'au moment où la réussite et le succès de cette danse en Europe le rendent assez crédible pour que l'aristocratie le considère comme un symbole de l'identité nationale.
Aujourd'hui, le tango est en déclin (même si on parle d'un léger regain d'intérêt) et ce depuis la mort tragique en 1935 de Carlos Gardel (toulousain immigré dont le véritable nom est Charles Gardès) qui fut le plus grand chanteur de tango de tous les temps.
1 commentaire:
je me suis bien reconnue mais je n'ai aucun souvenirs de ce voyage, amnetie totale mais vraie ressemblance
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